Défendre la rédaction par un homme plutôt que par l'intelligence artificielle (IA) (version humaine)
La démocratisation de l’IA a explosé en 2023. La promesse était belle et l’enthousiasme collectif s’exprimait à grand renfort de superlatifs. Mais en matière de rédaction et de création en général, cette créativité fausse, sceptique me laissait. (cette phrase, je ne pense pas que l’IA l’aurait faite).
Aujourd’hui, je donne de la voix ou plutôt de la plume pour nuancer le propos et calmer l’emballement. Çà et là, sur les réseaux sociaux et ailleurs, des vendeurs de rêve promettent le Graal et la fortune à qui maîtrisera prompts et autres techniques de l’IA générative. Mieux que la lampe d’Aladin, l’IA est le génie du 21ᵉ siècle, qui exauce tous les vœux à qui veut s’y frotter. Mais qui s’y frotte s’y pique surtout en matière de création.
L'IA systématiquement, c'est l'Intelligence Abolie, Avilie, Amoindrie... Je lis des textes générés (je ne peux pas dire "écrits") par l'IA truffés d'énormités, insipides et sans souffle. L'IA est un outil qui ne dispense pas de la maîtrise de la langue, de la vérification des sources et surtout de la réflexion quant au raisonnement et à la structuration de la pensée.
Certes, l'intelligence artificielle est une avancée fantastique dans de nombreux domaines (diagnostics médicaux et automatisation pour gagner du temps, entre autres). Mais concernant la production de textes, le résultat d'un prompt devrait être traité comme une matière brute à travailler, à polir avec patience, obstination et amour du questionnement. Malheureusement, nombreux sont ceux qui l'utilisent tel quel ou en y apportant de très marginaux changements, éblouis qu'ils sont par la magie de la facilité et paralysés qu'ils sont à l'idée de déconstruire le texte. Et je rejoins Raphaël Enthoven qui, dans l'émission La Grande Librairie, du 8 février 2024, exposait les limites de l'IA, incapable de faire ce petit pas de côté, qui permet de trouver une problématique et produire une pensée originale et un texte unique.
L'IA produit des textes "pas trop mal". Ses réponses à un prompt sont produites à partir de contenus prélevés dans la colossale banque de données que représente l’Internet et consolidés dans une structure banale. L’IA met en œuvre un algorithme qui se nourrit de ce que l’homme a produit, mais ne crée rien.
Quand on porte une autre ambition, on mesure combien l'IA est plus artificielle qu'intelligence.
Personnellement, j'ai réalisé des tests sur différents sujets et l'IA ne sort jamais gagnante, face à une vraie plume.
L'IA offre à la rédaction, ce que le fast-food offre à l'affamé : une réponse rapide et réconfortante, mais jamais inoubliable et émouvante.
Attention, ne vous méprenez pas sur mon propos, je ne rejette pas l’IA en bloc, mais suis atterrée par l’utilisation qui en est souvent faite par paresse intellectuelle et paresse tout court.
Ci-dessous, le texte généré par Chat GPT. Je n'y ai apporté aucune correction typographique ou autres. Vous noterez l'utilisation très fantaisiste des majuscules.
Défendre la rédaction par un homme plutôt que par l'intelligence artificielle (IA) (version ChatGPT du 16 02 2024)
Défendre la rédaction par un homme plutôt que par l'intelligence artificielle (IA) repose sur plusieurs arguments, bien que l'utilisation de l'IA dans la rédaction présente également des avantages. Voici quelques points que l'on pourrait avancer pour défendre la rédaction par un être humain :
1. Créativité et Sensibilité Humaine : Les humains sont capables d'exprimer des émotions, de la créativité et d'adapter leur langage en fonction du contexte d'une manière que l'IA ne peut pas encore reproduire de manière totalement authentique. Les écrivains humains peuvent apporter une nuance et une sensibilité qui peuvent être difficiles à reproduire par une machine.
2. Compréhension Contextuelle : Les humains comprennent intuitivement le contexte culturel, social et émotionnel dans lequel s'inscrit leur rédaction. Ils sont capables de s'adapter à des situations spécifiques et de prendre en compte des éléments tels que la tonalité appropriée, le public visé et les nuances subtiles qui peuvent influencer le message.
3. Éthique et Jugement : La rédaction humaine est capable de prendre en compte des considérations éthiques et morales, en adaptant le contenu en fonction des valeurs et des principes éthiques. Les humains peuvent également faire preuve de jugement pour éviter des situations délicates ou inappropriées, ce qui peut être difficile à enseigner à une IA.
4. Adaptabilité et Apprentissage Continu : Les écrivains humains peuvent apprendre et s'adapter en permanence à de nouvelles idées, tendances et évolutions culturelles. Ils peuvent élargir leurs compétences au fil du temps et s'ajuster à des demandes spécifiques, ce qui peut être plus difficile pour une IA sans une intervention humaine constante.
5. Empathie : Les êtres humains ont la capacité d'éprouver de l'empathie, ce qui peut se refléter dans leur écriture. Ils sont capables de comprendre les émotions et les expériences des autres, ce qui peut être crucial dans des domaines tels que le marketing, la communication et la rédaction de contenu sensible.
Cependant, il est important de noter que l'IA peut également offrir des avantages considérables, tels que la rapidité, la précision, la gestion du volume de données et la capacité à traiter des informations complexes en un temps record. Le choix entre un rédacteur humain et une IA dépend souvent des besoins spécifiques de la tâche à accomplir et des objectifs visés. Dans de nombreux cas, une combinaison judicieuse des deux peut donner les meilleurs résultats.
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